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30 septembre-3 octobre

30 septembre

 

J’endure, j’accuse depuis 6 ans. J’ai appris à me repérer dans mon chaos intérieur. La seule chose que je désire c’est aider les autres à retrouver la lumière. Mais où est passé la mienne. Elle va s’éteindre, je le sens. Il faut que je me ressaisisse. Pourquoi? Pourquoi tant de pourquoi? Pourquoi j’échoue dans tout ce que j’entreprends? Je voulais simplement le rendre heureux. J’en tire une leçon : " pour ne pas souffrir il ne faut pas aimer. Mais une vie sans amour est bien vide ! Que faire ? Je ne sais pas !" Accepter l’amour qui s’en va et l’amour qui viendra ? Accuser, ce relever. La rage me gagne. Hurlement de haine. M’en sortir à tout prix. Ne pas se laisser abattre. Je sais qu’il y a des jours où l’on n’en plus le courage. Ni l’envie...

 

1er octobre

 

L’envie, la peine. Rien. Il n’y a plus rien. Néant. « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ». Il faut que je fasse le vide dans ma tête. Oublier et pardonner. Oublier le mal qu’on m’a fait, pardonner à ceux qui m’ont fait du mal. Me pardonner. Comment les gens peuvent-ils détruire les autres aussi facilement ? Comment peut-on encore aimer cette vie après toutes les trahisons, toutes nos blessures du cœur, tous ces abandons. Mon cœur se meurt et devient glace. Souffrances éternelles, jamais ne s’en iront-elles ? Qu’ai-je donc fait pour mériter tout cela ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne comprends plus. Je ne crois plus en rien, je ne crois plus en moi. La douleur paralyse mes réflexions. Je n’ai plus l’envie, plus de désir. Envie de dormir. Mes paupières sont lourdes, mon corps las.... Dormir

 

2 octobre

 

Le noir ronge mon intérieur. Grandit chaque jour un peu plus, m’affaiblit chaque nuit un peu plus. Les matins ne sont plus un renouveau. C’est un pas de plus vers l’oubli. Quand je vois le mal que je fais à mon entourage, je rechute encore plus. J’ai honte de moi, si honte que lorsque je regarde mon miroir je ne vois que la pourriture de mon intérieur. Je hais l’image qui se reflète. Des yeux sans vie, une bouche serrée, des mains crispées. Cernée, blafarde, amaigrie. J’essaie de cacher ma dépression mais personne n’est dupe. Un sourire sans joie, un rire sans éclat, des yeux sans étincelles. Le manque d’appétit, l’affaiblissement de notre corps. Tout se voit. Mais les gens ferment les yeux, je le vois bien, ils se sentent impuissants. Dépassés. Ils ont baissé les bras. Il n’y a plus que moi, c’est mon combat.

 

3 octobre

 

C’est si dur de continuer. Je me sens faible. Et forte à la fois. Ce combat contre moi même me rend plus forte. Je crois. Il est vrai que le monde n’est pas aussi rose que certain le prétendent mais... mais j’y crois. Je veux me battre. La vie n’est belle que lorsqu’on veut bien voir qu’elle l’est. C’est si facile de baisser les bras. Non ! Je ne fléchirais pas. Je souffre certes. Mon cœur semble brisé, écartelé, écrasé. Mort. Non je suis vivante. Je suis juste souffrante. C’est encore jouable, je peux m’en sortir. Angoisse grandissante dans l’ombre de la nuit. Peur de vivre en voyant le soleil se lever. Mes yeux qui pleurent sans jamais s’arrêter. Quand on n’a plus ni rêves ni espoirs ne nous reste-il qu’à dire au revoir ? Je en sais plus, je ne ressens plus rien autour de moi. Et paradoxalement, je ressens trop.

 

*suite*

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