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26-29 septembre

26 septembre

 

Aujourd’hui je me sens optimiste. J’ai l’impression que si la vie peut paraître sombre, et triste, la mort c’est pire. Il faut que je me donne les moyens d’illuminer ma vie. Une vie c’est éphémère, la mort est éternelle. Pourquoi se dépêcher à vouloir pénétrer l’infini quand on aura tout le temps après de le faire ? Je préfère goûter à la vie, faire tout ce que j’ai envie de faire avant de ne plus le pouvoir.

Et même si le poids de mes idées noires m’étouffe et m’écrase, j’essaie d’avancer. En chacun de nous, il y a une lumière et je veux découvrir la mienne. Je veux découvrir le but de ma vie. Étant incapable de m’aider moi-même, j’essaie d’aider les autres. A travers leur sourire et leurs yeux qui pétillent, je trouve en moi le courage de continuer à me battre.

 

 

27 septembre

 

     Aujourd’hui, je doute. J’ai envie de baisser les bras. La douleur me poignarde si violemment. Je me réveille à terre. Que fais-je là? Perte de mon corps, je ne le contrôle plus. J’ai perdu la notion du temps. Je ne sais plus quel jour on est, ni pourquoi je suis là. Quand nos rêves se sont envolés que nous reste-t-il ? Quand l’espoir nous abandonne que faut-il faire ? J’essaie de ne pas oublier ce coeur qui bat pour moi..... Dans mon chagrin, j’essaie de ne pas oublier ces mains qui se sont tendues vers moi. Dans ma solitude, il y aura toujours quelqu’un qui viendra faire un bout de chemin à côté de moi.

 

28 septembre

 

     La vie est une succession de rencontres qui nous font avancer, parfois reculer. Au fond, ce sont des rencontres qui nous rappellent que nous ne sommes pas seul. Et pourtant.... Je me sens si seule. Je ressens un vide tellement grand. Quelqu’un a réouvert mes plaies. Je sombre dans une spirale de desespoir et de tourments. Je suis épuisée. Son absence crée en moi un trou noir qui m’aspire. Chute vertigineuse dans le temps et l’espace. Obscurité. Retour dans l’oubli. Je me meurs. Mon mal être m’envahit la tête, me martèle l’âme, m’empêche de respirer. J’étouffe en moi un cri qui monte. Un cri de douleur, de haine, d’abandon. Un cri si puissant qui exprimerait ma folie d’avoir encore une fois espéré, ma folie de m’être encore une fois trompée. Mais je me bats. Je ne peux pas me laisser abattre sous pretexte que je me sens mal. Il faut que je me relève. Le monde tourne, faut suivre la marche. Tant de levés de soleil m’attendent. Peut-être qu’un jour, un de ces levés emportera le voile de mon obscurité....

 

29 septembre

 

     Le soleil est là pas loin ? Non je n’y crois plus. J’ai trop mal. Rien n’arrive à captiver mon attention. Tout ce que j’observe m’apparait dénué de sens. Je ne sais plus où j’en suis, ni qui je suis. Je suis mourante et personne ne le voit. Personne ne perçoit ce mal qui me ronge.Je suis abandonnée à mon supplice, mon fardeau. Qui est là pour moi ? Des gens, oui plein de gens. DES GENS ! Mais pas celui que j’aime. Celui que j’aime n’a jamais été là pour moi. Triste existence. Pourquoi suis-je si seule. Est-ce moi qui refuse de voir ou au contraire vois-je ce que les autres ne voient pas. La solitude qui m’a envahit et ces pensées qui m’obsèdent. Ton visage, ton absence. J’ai mal, si mal. Qui suis-je, je suis la mort, je suis une ombre parmi vous. Une ombre qui ressent vos douleurs, vos peines. Je ne supporte plus de voir souffrir les gens. Personne ne doit souffrir. Sauf moi.

 


*suite* 

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Commentaires

  • renaud

    1 renaud Le 2011-11-01

    bonjour
    je commence juste à lire ton livre car je vis avec mon ami qui est bipolaire et j'ai besoin de comprendre à travers toi ce qu'il ressent;dis toi bien que tu n'es pas seule;les gens ne comprennent pas toujours ou n'ont pas envie de comprendre;je te souhaite bon courage à topi comme à moi;

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